25 octobre 2012
Phyllogénèse
Ne vaudrait-il pas mieux, parfois, pouvoir se contenter d'honorer d'un hommage buissonnier ces aïeux gyrovagues dont la plus belle qualité, probablement, fut l'absence ? Et leur vouer, fugace, une dévotion évanescente ?
On me rétorquera que c'est bien là propos de drageon de ces arbres maudits, dont toute la racine et le tronc pèsent à plein leur poids d'hoirie sur la brindille qui ploie, et s'étiole...
Si fait !
De l'ancrage étouffant, funeste ballast au pied du générique forçat, au terreau volatil où nulle radicelle ne trouve à se nourrir, lequel vaut mieux ?
Je me le demande encore. Tout ce que je sais c'est qu'il faut deux baliveaux pour bien tendre un hamac !
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