Elle a hissé Toutes les couleurs Des pavillons Du grand arroi De la féminité Et ses talons (clic-clac) De marteler (clic-clac) Entendez-moi (clic-clac) Regardez-moi (clic-clac) Remarquez-moi (clic-clac) Remarquez-moi Remarquez-moi Remarquez-moi Remarquez-moi...

Et clamer la détestation viscérale de l'esthétique besogneuse du laborieux "pauvre mais propre" où le convenable défait la beauté par tous les moyens licites que lui permet son imbécillité

Rien n'exalte mieux la louange, la lyre en ses accents héroïques, qu'un bel et vain combat. Perdu d'avance, bien sûr, et où le héros se jette malgré tout. En sachant, évidemment, que ledit combat est vain. Avez-vous remarqué combien ce constat est "masculin"...

Je veux la beauté. Ici. Maintenant. Tout de suite. Je veux la trouver, où qu'elle se cache. J'ai dressé tout exprès les mille chiens de mon attention forcenée à la débusquer, à chercher sa trace derrière l'affligeante banalité que notre temps nous sert...